FESTIVAL SUPERBOWL OF HARDCORE

Rennes (Le Liberté le samedi, L'Antipode le dimanche) / 22 et 23 mai 1999

Source : FANZINE RIOT OF VIOLENCE / 1999
Journaliste : Djigé


Ca y est, enfin le jour J ! Le dernier Superbowl rennais du millénaire va pouvoir enfin avoir lieu, et avec quelle affiche mes aïeux !

Samedi : Au final de maintes péripéties pour cette affiche justement , c'est un groupe parisien, Anandha, qui a "l'honneur" d'ouvrir le show (et non pas Murder One et Obstand prévus initialement) avec un HxC torturé et chanté en français. Rien d'extraordinaire mais ce n'est que le début. Viens Nostromo puis My Hero Died Today qui n'ont pas conquis tout le public. Pourtant moi, ces groupes ne m'ont pas déçu, ils ont vraiment effectué leur show avec beaucoup d'enthousiasme et d'efficacité mais j'ai l'impression que le public n'a pas daigné laisser leur chance à des groupes peu connus et ni français, ni belges, ni ricains qui plus est ! Dommage car ils méritaient amplement...

C'est au tour de
Underground Society et vraiment, ce fut pour moi un des grosses claques de la soirée ; avec un set carton et des nouvelles compos en béton armé, ils ont prouvé que même sur cette grande scène du Liberté, ils pouvaient foutre le feu. Leur show fut sans aucune fausse note. J'espère que ces branleurs vont se décider à sortir un album un jour... qui sait ?

Place aux Parisiens, pas mal attendus d'ailleurs suite à leur MCD's récemment sortis :
Drowning d'abord, qui ne déçoivent pas avec leur death-core bien foutu, doté d'une voix un tant soit peu originale pour le style, je trouve. Puis Primal Age : idem, pas de déception, un bon show de hardcore, all out warisé ; au fait je me suis trompé, eux, ils ne sont pas Parisiens mais Normands, ce qui explique l'absence de l'accent racaille "ouais, oim j'viens de Panam !" qu'avait le chanteur du groupe précédent (dans ma benz benz benz...). Un truc qui m'a interpellé par contre, c'est quand le chanteur a fait un speech à propos d'un titre en disant que c'était "dégueu" de faire du mal à des êtres aussi purs que les enfants. Comme si, à partir du moment où l'on n'est pas "pur", on peut s'en prendre plein la gueule ! Et puis, franchement, ce concept de pureté, moi ça me rappelle certaine idéologie aryenne qui fait encore beaucoup de dégâts chez nombre de nos compatriotes ! ! Certes, je ne crois pas que l'intention était là mais quand même...

Pour le groupe suivant, je n'ai vu que le premier titre (que j'adore) qui a tué, me dégoûtant encore plus de rater le reste, mais bon, c'était l'heure d'aller manger. D'après les échos que j'en ai eu,
Vitality a bien déchiré, pas plus pas moins que d'habitude ! ?

Bon alors, après m'être restauré la panse, quels sont les digestifs au menu ? Ah, un petit
Turmoil, parfait ! Et bien pas tant que ça en fait. Certes, les ricains ont effectué un show plus que carré, pourtant j'ai eu du mal à accrocher, du moins aux morceaux que je ne connaissais pas (donc, si je les avais connus, peut être que... ?). Le public a tout de même semblé pleinement apprécier et le bouquet final fut d'ailleurs saisissant : un gigantesque circle pit complètement cinglé orchestré à la demande même du chanteur sur la reprise "Is Anybody There".

Maintenant, finie la rigolade, les surmythiques
Napalm Death sont dans la place, parés à ne pas décevoir la horde de métalleux qui les attend de pied ferme. Je dois avouer que je n'étais pas un grand fan. Je fut assez impressionné par leur savoir-faire, leur maîtrise (c'est pas les vieux de la vieille pour rien), et finalement même leur musique, parce que franchement, je m'attendais à une heure de monotonie auditive lourde, rapide et chiante... et en fait, ce fut... euh ... lourde, rapide et tout simplement BIEN. Non, vraiment, je crois que personne n'a été déçu de leur prestation, en plus ce sont des gens très humbles (d'après ce que j'ai entendu dire) et sans aucune prétention (pas comme d'autres) et ça, c'est tout à leur honneur.

Dimanche : chronique non disponible pour l'instant (le ferais-je un jour ?)


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