LES DATES IMPORTANTES DE 1995 et 1996...

* 16 SEPTEMBRE 1995 : NAZI PUNKS FUCK OFF, version picture disc, commandé à Rock'n'Roll Voltage (55 francs) ainsi que le 45 tours de HUNG (35 francs). Presque un an sans acheter de trucs de Napalm, comment tenir ? Le picture disc est magnifique et supporte une noble cause, deux bonnes raisons de l'acheter. Quant au 45 tours, il comporte l'inédit de bonne facture "Truth drug", issu des sessions d'enregistrement de "Fear, Emptiness...". Cette chanson figure aussi sur le digipack et sur le slipcase CD, deux versions que je n'ai jamais vu de mes yeux (shit !).

* 18 SEPTEMBRE 1995 : EARACHE BAG, sac comprenant une vidéo, un 45 tours et deux CD's parmi lesquels de nombreux inédits de groupes du label, notamment Living In Denial et Internal Animosity en ce qui concerne NAPALM. Living in denial était d'ailleurs le deuxième inédit du digipack de "Fear, Emptiness...". Internal animosity, pour sa part, figurait sur la compilation "Pathological" sortie en 1990. Cette chanson date pourtant de l'époque Lee Dorrian, apparemment 1988 d'après le son, et montre une face de ND trop souvent cachée en ce temps-là : rythme très lent, batterie truffée de breaks et son distordu au possible. Un truc dans le style de "Evolved as one" ou "The curse". L'influence des Swans y est très perceptible.

* 3 DECEMBRE 1995 : GREED KILLING, version disque laser, acheté 79 francs à Tempo. Je me souviens avoir acheté Hard Rock Mag très peu de temps avant la sortie de ce mini album. Je ne m'attendais pas du tout à les voir ressurgir aussi rapidement, aucune annonce dans les médias n'étaient parues à ce sujet. Et coup sur coup, Napalm nous délivrait un mini en guise d'apéritif et l'album un mois plus tard comme plat de résistance ! De plus, la nouvelle cuvée s'annonçait percutante comme jamais, distillant des morceaux d'une redoutable efficacité, soit par l'adjonction d'avalanche d'harmonies sur des chansons comme Greed Killing soit par le retour à la sauvagerie pure sur les derniers titres. L'année 96 s'annonçait bien !

* 25 JANVIER 1996 : DIATRIBES, version disque laser, acheté 139 francs à Tempo. L'album était donc là ! Connaissant déjà les deux morceaux du mini, je me doutais que la réponse de Napalm à ses fans (et à ses détracteurs) allait être à la hauteur de sa réputation. Effectivement, le lifting entamé sur "Fear, Emptiness..." était prolongé sur cet LP et donnait une nouvelle vitalité au groupe qui n'avait rien à envier aux jeunes formations. Les compos s'étoffaient par des rythmes de plus en plus présents alliés à une forme d'expression plus subtile, le groupe n'hésitant pas à utiliser des sons distordus ou quelques harmoniques dissonantes alors qu'avant, il enrobait tout dans un mur sonore plus uniforme. L'album acquière de ce fait une teinte particulière, un peu comme si les différentes chansons ajoutaient chacune une couleur à une toile de fond paranoïaque. J'avoue avoir accroché d'emblée, ce qui est rare pour un disque de Napalm. Je pensais que la pérennité du groupe dans le mouvement métal était assurée, même si on rencontrait de moins en moins de tempos speed. Je pensais en outre que c'était l'évolution que le groupe allait poursuivre jusqu' à finalement devenir mainstream. Cela ne me dérangeait pas, les nouveaux morceaux étaient excellents mais d'un autre côté, Napalm Death perdait un peu de son aspect culte à mes yeux.

* 3 FEVRIER 1996 : DIATRIBES, version digipack, acheté 135 francs à Backstage à Montpellier. Je revends le laser normal acheté une dizaine de jours avant.

* 6 AVRIL 1996 : MASS APPEAL MADNESS, version 45 tours, offert pour mon anniversaire par Jérôme Audabram. Un cadeau très sympa. Merci Jérôme ! !

* DECEMBRE 1996 : Marc Jimenez m'apprend que Barney s'est fait virer de Napalm Death. Je me dis tout d'abord que ce doit être un canular, mais après vérification dans la presse, je me rends à l'évidence : Mark 'Barney' Greenway, chanteur pendant 7 ans, ne fait plus partie du groupe depuis le 7 octobre. Bizzarement, cela ne me fait pas grand chose sur le coup. Mais il est nécessaire de remettre les choses dans leur contexte : comme je l'ai expliqué pour Diatribes, Napalm s'orientait de plus en plus vers des horizons expérimentaux, chose qui était loin d'enthousiasmer Barney, le plus 'irréductible' (musicalement parlant) des cinq musiciens. Cet événement était logique et ne m'a pas surpris. De plus, à cette époque, je renouais avec mes premiers amours, le speed métal mélodique à la Blind Guardian, Gamma Ray, Iced Earth... mouvement dont je m'étais écarté pendant quelques années. Napalm restait un de mes groupes préférés, c'est clair ; mais sans Barney, ils allaient devoir vraiment taper fort...


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