INTERVIEW BARNEY

Questions - Réponses avec Barney Greenway, menée par Sheila 'o' Rene courant 1997

Ce groupe pris son origine à Birmingham en Angleterre. Alors que les modes vont et viennent, Napalm a lentement construit son son et son réseau de fans. Cet album plaira à leurs hordes de fans avec ses côtés ultra-heavy et de l'expérimentation accrocheuse.


SR : Merci de prendre le temps d'appeler d'Angleterre.
BG : Ouais, pas de problème.

SR : Toi et Jesse êtes arrivés à bord au même moment, c'est exact ?
BG : Exactement au même moment.

SR : Je suis confuse par la situation. Es-tu toujours dans le groupe, oui ou non ? Les autres disaient que tu n'enregistrerai pas à nouveau.
BG : Je suis toujours dans le groupe. Ce n'était que passager. Tout va bien pour l'instant.

SR : Je suppose que les trucs les plus durs en tournée sont de vivre extrêmement rapprochés les uns des autres.
BG : Un des trucs les plus durs, c'est sûr. Ouais, tout le monde a tendance à devenir dingue.

SR : J'ai trouvé ça assez ironique qu'Extreme Noise Terror t'aient demandé de jouer sur leur disque et qu'ils aient pris Phil Vane d'E.N.T. dans ton groupe.
BG : C'était relativement muet de partout. ENT recherchaient des options et j'en faisaient partie. Cela n'était pas un changement calculé.

SR : Shane a presque tout écrit cette fois.
BG : Ouais, et sur les derniers albums aussi. C'était un des problèmes. La démocratie foutait le camp. Cela devenait le projet de deux mecs (NB : Shane et Mitch ?). Tout est devenu distordu à cause de ça.

SR : Y a t-il un fil conducteur tout au long de l'album ? Il semble y avoir beaucoup de références à la naissance et à l'éducation.
BG : Bien sûr. C'est la renaissance du groupe. Le titre de l'album dit tout, tout est détruit à l'intérieur.

SR : C'est dur de laisser les influences complètement de côté ?
BG : Tout le monde écoute des styles différents. Nous avons toujours du nous affronter sur la musique extrême que nous faisons.

SR : Vous avez de nouveau fait appel à Colin. Qu'amène t-il de plus ?
BG : C'est devenu un ami et il amène toujours de nouvelles perspectives. Colin connaît bien notre musique te il est très talentueux.

SR : Vous êtes actuellement en tournée européenne avec Machine Head.
BG : C'est génial de se barrer d'Angleterre pendant quelques jours. Nous partons demain pour rejoindre Machine Head.

SR : Quand quelqu'un fait référence à ton groupe comme étant "légendaire", cela te met-il la pression ?
BG : La seule manière pour que nous puissions aller au-delà de ça et d'être nous-mêmes et de ne s'inquiéter de personne d'autre. La pression est toujours là.

SR : Quel était l'air le plus facile à enregistrer ? Vous y êtes tous allée séparément, n'est ce pas ?
BG : Je n'étais pas dans le groupe lorsqu'ils ont commencé. Je n'ai rien écrit sur cet album.

SR : Est ce que les autres membres t'ont simplement rappelé et se sont excusés, et puis t'ont demandé de revenir ?
BG : Ouais, ça s'est passé exactement comme ça.

SR : Est ce que Coalesce est venu vous voir avec l'idée de travailler ensemble ?
BG : Nous parlions d'une collaboration depuis longtemps. C'est finalement arrivé. Le split 45 tours découle juste de nos bonnes relations de travail.

SR : Vos deux chansons viennent d'où ?
BG : Elles avaient été mises de côté lors de derniers albums.

SR : Il y a dix ans, quelles étaient tes influences ?
BG : Ce sont toujours les mêmes. Je suis probablement le membre du groupe avec les mêmes influences. C'est le death metal américain et le hardcore première période.

SR : Quel a été le premier groupe de death metal que tu as aimé ?
BG : Venom d'Angleterre est en haut de la liste pour moi.

SR : Plusieurs personnes disaient Forbidden.
BG : C'est l'influence de la côte ouest et de la Bay Area alors que Venom venait d'Angleterre.

SR : Quel était le programme au jour le jour en studio ?
BG : Les instruments vinrent en premier, puis ensuite mes vocaux. Crois le ou non, même avec l'agression de la musique que nous composons, l'ambiance dans le studio était relax. Même avec tous les trucs négatifs se déroulant au sein du groupe, les sessions se déroulaient calmement entre les membres du groupe.

SR : Prends-tu soin de ta voix d'une quelconque manière ?
BG : En vieillissant, je ressens effectivement le besoin d'en prendre soin. Cela dit, sans exagération. J'ingurgite plein de liquides quand j'enregistre et je me gargarise avec du spray naturel pour la gorge. Je ne bois pas et ne fume pas donc je suis une personne assez saine.

SR : Combien de voix possèdes-tu ? J'en entends plus qu'une sur ce disque.
BG : Je l'adapte en fonction de la chanson. Je n'avais pas l'habitude de faire ça, c'est juste relatif aux deux derniers albums. Pour être parfaitement honnête, rien de cela n'avait été répété. Chaque passage était spontané.

SR : Je suis en train de penser à "The lifeless alarm". Je n'avais jamais entendu cette voix avant. Pas beaucoup de verbiage parce que celle là n'en a pas besoin.
BG : Je pense la même chose. Nous avons fait des morceaux comme ça dans le passé. Nous avons essayé de mettre des paroles sur cette chanson. Cela ne rendait pas de la manière que nous pensions. Nous l'avons trituré dans tous les sens et quand est venu l'enregistrement final, nous avons décidé de la garder instrumentale.

SR : Quel est le meilleur album du groupe jusqu'à présent ?
BG : J'en ai deux préférés. Le nouveau et Utopia Banished. L'ambiance en studio pour ces deux albums était géniale.

SR : Penses-tu chanter clair, sans ces sons death metal ?
BG : De toute évidence, nous expérimentons. Il y a eu une grosse progression au niveau des voix jusqu'à maintenant. Je suis content de continuer avec ce que j'ai. Il y a de l'agression et cela te saute dessus. Ca n'est pas seulement une grosse voix. Je me sens bien par rapport à la façon dont ma voix sonne.

SR : Tu n'utilise aucun effet sur ta voix, n'est ce pas ?
BG : J'ai un flange (?) sur ma voix à certains moments qui donne un effet de tunnel.

SR : Comment voyagez-vous ici ?
BG : En bus pendant tout le trajet.

SR : J'espère que c'en est fini des conditions de tournée foireuses.
BG : Pas vraiment. Nous avons un contrat bon marché parce que nous n'avons pas d'argent. Ca aurait été mieux si nous partagions un bus.

SR : Une vaste tournée en tête d'affiche en juillet aux USA.
BG : Oui, puis retour en Europe en septembre et en novembre.

SR : Vos fans sont réellement des enragés.
BG : Tous nos fans sont radicaux. Les fans sont les mêmes partout. Nos fans sont définitivement loyaux. Il y a cependant certaines personnes méchantes.

SR : Je possède l'édition promotionnelle. Est-ce la même pochette que nous aurons sur l'album ?
BG : Ouais, c'est la même. Nous aurons un joli livret et toutes les paroles y figureront. C'est stipulé dans notre contrat. C'est important pour nous.

SR : Qu'est ce qui t'as influencé à rejoindre un groupe ?
BG : J'étais au bon endroit au bon moment, honnêtement. J'étais fan de death metal. Je suis rentré dans Napalm parce que je les suivait depuis 85 et qu'ils aimaient ma voix.

SR : Et tu l'aimes toujours ?
BG : Ne prétendons pas que tout est O.K. tout le temps. On passe plus de temps à parler ensemble.

SR : Qu'as-tu envie d'atteindre avec ce groupe ?
BG : Simplement faire de la bonne musique qui soit peu éloignée du concept original. Prendre la vie au jour le jour et si le groupe rencontre du succès, nous continuerons de faire les choses d'après nos propres conditions.

SR : Il y a beaucoup de sites Web concernant votre groupe.
BG : Qu'est ce qui se dit en ce moment ?

SR : Personne ne parle encore de ceci. Je n'ai pas vu un seul mot sur le split en ce qui me concerne. Je n'aime pas bavarder beaucoup. Internet est génial lorsqu'on veut obtenir des informations.
BG : C'est génial pour faire des recherches. Il faudra que je regarde plus précisément.

SR : Quel est le message de Napalm Death ?
BG : Suis ta tête et ton cœur. Fais ce en quoi tu crois et tu ne devrais pas avoir trop tort.

SR : Vous jouez au festival métal de Milwaukee. J'aimerai y être.
BG : Il y avait une condition que nous discutions. Je m'y suis opposé pendant un moment parce qu'un groupe y jouait. Apparemment, ils n'y jouent plus alors que nous, oui. Ca sera fun.

SR : Un mot pour vos fans.
BG : Nous apprécions tous les fans qui nous sont restés fidèles toutes ces années. Nous faisons vraiment attention à nos fans. Soyez vigilants, gardez les yeux ouverts et restez sains.

SR : Je pense que vous vous êtes mis à égalité et qu'il faut prendre le groupe avec tact.
BG : Ouais, c'est le line-up. Personne ne peut prédire ce qui se passera dans le futur mais tout va bien.

SR : Je te reverrai plus tard dans l'année.
BG : Ouais, publie ton article et aime la musique. J'ai vraiment apprécié ta compagnie


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