FEAR, EMPTINESS, DESPAIR

 

 

TORDS LE COUTEAU
(LENTEMENT)

Paroles : Shane Embury

Au niveau du bide, en dessous de tout.
Sans raison - juste là.

Aies l'impression qu'un couteau a été tordu
dans le trou de la façon dont c'est fait.

Faux espoir, une pointe d'orgueil
qui est morte quand je suis parti pour me cacher
d'une bataille sans fin
d'opinions conditionnées,

Etre assuré sans l'être, tout est bien,
mais je pense que nous sommes restés
dans la peur pendant trop longtemps.

Les générations futures souffrent de la norme.
Né pour cela - je ne pense pas !
Je résiste...jusqu'à ce que la merde tombe.

Nous voyons tout mais ne faisons rien,
dans le trou de " La façon dont c'est fait ".

 

TWIST THE KNIFE
(SLOWLY)

Musique : Mitch Harris

Gut level, below it all.   
Out of duty - just here.

Feel like a knife's been twisted
in the hole of how it is.

False hope, an inch of pride
that died when I left to hide
from a non stop battering
of conditioned opinions,

Rest assured but non assured, all is well,
but I think we've dealt
with the fear for far too long.

Unborn suffer the norm.
Born to this - I think not !
I stand against...till the shit drops.

We see all but do nothing,
in the hole of " How it is ".

 

 

 

PENDU
Paroles : Barney Greenway

De haut en bas, de haut en bas -
les vies descendant en spirale.

Tout amour est perdu.
Prématuré et irraisonné.

Perversement enchaîné
sans aucune valeur.

Misérable, Dégradé.
Prends tout dans la gueule
pour tenir mon rôle à jamais......

Le nœud coulant
se resserre alors que je tombe.

La fiction est plus douloureuse que la réalité,
et je suis celui qui se pend
juste pour être moi-même !

Les nuages ténébreux m'emportent,
le soulagement ne me console pas,
et je suis celui qui se pend
juste pour être moi-même !

Un manteau d'engourdissement noir
étouffe mon délabrement
une fois pour toute.

 

HUNG
Musique : Mitch Harris, Shane Embury

Downwards, downwards -
lifes spiralling descent.

All love is lost.
Premature and unreasoning.

Perversely chained
without any values.

Wretched, Degraded.
Take it all on the chin
to forever hold my piece......

The reins turned noose
pull taut as I fall.

The figment is more painful than the fact,
and I'm the one to hang
just for being me !

The murky clouds wash,
solace comforts me not,
and I'm the one to hang
just for being me !

Black numbing blanket
smothers attrition
once and for all.

 

 

 

RESTE ANONYME
Paroles : Shane Embury

Pas de place.
C'est à mon tour.
Toujours pas suffisamment bon.

Séquestré, devrais-je baisser la tête ?
Malchanceux ? Pas de n'être qu'un élément.

Accepte l'épreuve
mis sous code barre.
Coupe la donne, téléchargé.
La succession se fatigue.

Mal informé.
Renié, tes mots mis en pièces
sans but.

Je respirerai l'air libre,
et resterai anonyme.

 

REMAIN NAMELESS
Musique : Jesse Pintado

No place.
My number's up.
Still not good enough.

Sequested, should I bow my head ?
Unlucky ? Not to be a part.

Accept the ordeal,
barcoded.
Cut the deals, downloaded.
Succession strains.

Misinformed.
Denied, your words shattered
purposeless.

I'll breathe the free air,
and remain nameless.

 

 

 

UN FLEAU FAIT RAGE
Paroles : Shane Embury

Escalade l'enfer,
prends tout en toi.
Ai-je raison ou tord,
ou suis-je seulement confus ?

Séduisant, oserais-je le dire ?
Imaginé, mais à travers quels yeux ?
Pas les leurs, ça c'est sûr !

Repousse des croyances
que nous avons perdu.
Un fléau fait rage dans tous nos cœurs.

Suis-je le dernier en jeu ?
A m'arrêter et me retourner,
et prétendre que nous changeons vraiment.
Je mourrais très prochainement......

 

A PLAGUE RAGES
Musique : Shane Embury

Scale the inferno,
take it all in.
Am I right or wrong,
or just confused ?

Glamourised, dare I say it ?
Fantasised, but through whose eyes ?
Not theirs, that's for sure !

Rebuff beliefs
that we've lost.
A plague rages in all our hearts.

Am I the last in line ?
To stop and turn,
and pretend that we're really changing.
I'd sooner die......

 

 

 

LE DESSOUS
DES CARTES
Paroles : Barney Greenway

Les vieux tours de passe-passe
me disent que je suis paranoïaque.

Mais alors que je me découvre,
l'aigreur et la décadence
font écho à mes suspicions.

Des nations civilisées ?   
Une farce contradictoire.
L'espèce suprême
tient des propos acerbes.


On ne voit pas le dessous des cartes.

Bien que le processus soit embrayé
pour nous avertir de cette tendance,
nous traînons les pieds chacun dans notre coin.

On ne voit pas le dessous des cartes.

Les signes de danger sont ignorés.

...de ceux qui pensent qu'il est juste
de libérer le plus sage,

L'homme soumet la femme.
L'enfant frappe le nouveau-né.
Se retournant les uns contre les autres.

ou ceux qui donnent
les coups de poing les plus violents
pour la terre de la compétition.

La tête tourne, le cœur pleure
car il réside un manque d'espoir.
Quand le dernier homme tombera,
qui restera t il pour combattre ?

On ne voit pas le dessous des cartes.

 

MORE THAN
MEETS THE EYE

Musique : Shane Embury

The clever box'o'tricks
tells me I'm paranoid.

But as I uncover,
the sourness and decay
echoes my suspicions.

Civilised nations ? -
A contradictory farce.
The species supreme
speak with acid tongue.


There's more than meets the eye.

Thought process is geared
to caution to the wind,
we shuffle along discriminately.

There's more than meets the eye.

The danger signs ignored.

...of those who think it righteous
to liberate the wiser,

Man goats woman.
Child strikes infant.
Turned against each other.

or those who
punch hardest
for the land of competition.

Head swims, heart cries
because hopelessness resides.
When last man falls,
who'll be left to fight ?

There's more than meets the eye.

 

 

 

DE PREMIERE IMPORTANCE
Paroles : Barney Greenway   

J'ai été jusqu'au bout du monde,
et j'ai regardé dans les yeux de ceux
qui allaient dans le sens opposé.   

Ils n'ont pas réussi
à relier les bords de la brèche,
le premier contact était menaçant
et tu pouvais sentir des poussées de malaise.

Qui a écrit la loi
qui fait s'opposer les attirances ?
Qui a pu être aussi naïf ?
Personne ne fait confiance à qui que ce soit.

Prends garde au numéro un
car il est de première importance.

L'émotion limitée du dégoût -
une traînée dans les rêves
qui nous font supporter la vie.

Le virus relié
nous accule à une fin explosive.


Elle se consolide
pour calmer la blessure ouverte,
mais la nôtre est de première importance.

Bien que je ne sois pas exempt de reproches,

Elle se consolide
pour calmer la blessure ouverte,
mais la nôtre est de première importance.

S'unir ? -
Pense tu que je veuille prendre le dessus ?
Des contrats rompus,
nous semons des graines stériles
et la réparation en pâlit.

 

PRIMED TIME
Musique : Mitch Harris, Shane Embury

I've walked to the ends of the earth,
and glanced into the eyes of those
who were going the opposite way.

They failed
to bridge the gap,
first contact was a threat
and you could taste the surging unrest.

Who wrote the law
that opposites attract ?
Who could be so naive ?
Everyone trusts no-one.

Looking out for number one
as is the primed time.

The finite thrill of the loathing -
a streak in our
lifebearing dreams.

The connecting virus
drives a volatile wedge.

It strengthens
to soothe the open wound,
but ours is a primed time.

Although I'm not exempt of blame,

It strengthens
to soothe the open wound,
but ours is a primed time.

Bonding ? -
Do you think I want the upper hand ?
Broken contracts,
we sow infertile seeds
and reparation pales.

 

 

 

ETAT D'ESPRIT
Paroles : Shane Embury

Pour transgresser
un état d'esprit sauvage.

Une protestation continue
et profondément enracinée.

Le territoire sous l'autorité.
Mais de qui ??
Choisissons nous le droit de ne pas choisir
d'être des sots ?   

Pour saisir avidement
une liberté à partir de l'orgueil.
Une force qui relie, une source de vigueur.

Le territoire sous l'autorité.
Mais de qui ?
Choisissons nous le droit de ne pas choisir
d'être des sots ?   

Pour être satisfait de perdre,
un acte de sauvegarde,
de délivrance pour un moment.
Pour ce sourire ressassé du
" Je te l'avais bien dit ".

La peur et ses sanctions,
pour proférer de tels cris.

Je pense qu'ici, le choix
est de placer sous l'autorité.

 

STATE OF MIND
Musique : Shane Embury

To transgress out,
out of a savage state of mind.

A deep rooted,
continuous outcry.

Territory under rule.
But from whom ?
Do we choose the right to not choose
to be fools ?

To grasp greedily,
a freedom from pride.
A binding force, a source of strength.

Territory under rule.
But from whom ?
Do we choose the right to not choose
to be fools ?

To be content to lose,
an act of saving,
of deliverence for a while.
For that knowing smile of
" I told you so ".

Fear and it's penalties,
to utter such cries.

I think the choice
is there to underule.

 

 

 

L'APOCALYPSE
FOIS SEPT

Paroles : Barney Greenway

De peur que nous oubliions
les politiques de la terre brûlée,
de la mégatonne et de l'Hydrogène,
et du pouvoir tendu d'une armurerie qui fléchit,
pour montrer au monde que
nous avons l'intention de faire du business !

Ce ne sont que sourires
et poignées de mains,
mais qui se bouge pour désarmer ?

Nous avons déprécié
la valeur du temps et de l'évolution.
Etre violemment effacés n'est pas de la fiction.
Ces sommets et ces traités de paix
ne sont que des mots inutiles.

Ce ne sont que sourires
et poignées de mains
mais qui se bouge pour désarmer ?

Radium, uranium -
Un isotope de plus à ajouter à la collection
qui va nous bouffer encore plus,
quand il ne restera que des cendres
pour se souvenir de nous.


La période de l'outrage
a été raisonnée à la soumission.

Et les cris pour la paix
ne sont plus à la mode désormais.

Je me demande si nous verrons
l'intérêt de tout cela
à travers des yeux
atteints par la cataracte.

Ou souffle à cause
de poumons irradiés,
et soupire alors que nous sortons sept fois.

 

ARMAGGEDON
TIMES SEVEN

Musique : Mitch Harris

Lest we forget
scorched earth policies,
of megaton and Hydrogen,
and taut muscle of an armoury that flexes,
to show the world
we mean business !

It's all smiles
and handshakes,
but who moves to disarm ?

We've cheapened
time and evolution.
To be violently erased is non-fiction.
Those summits and peace treaties
are just worthless words.

It's all smiles
and handshakes
but who moves to disarm ?

Radium, uranium -
One more isotope to add to the collection
that's gonna eat us even more,
when there's ashes
to remind us.


The age of outrage
has been reasoned into submission.

And cries for peace
are no longer in fashion.

I wonder if we'll see
the point
through
cataracted eyes.

Or draw breath
from irradiated lungs,
and sigh as we exit seven times.

 

 

 

J'AI LA NAUSEE
A CAUSE DE LA CRASSE
Paroles : Barney Greenway

J'ai la nausée à cause de la crasse,
son aspect terre à terre m'enduit la gorge.

Je fais des grimaces de douleur à cause
de la pilule la plus amère.
Je refuse de l'avaler.

On m'offre la chaleur d'un gant en velours,
un poing en fer pour certains.

Je suis traité comme un renard.
Un traître envers ma race.


Je suis chassé par
la puissance blanche
dans son droit tout puissant
qui veut que le pays soit pur.
Je suis irrité par ceux qui craignent
de " vivre parmi leurs semblables ".

La perfection sélective
tranchera leur propre gorge !

Je suis constamment
en train de forcer le sens de l'argument,
mais nous avons tous la nausée
à cause de la crasse,
et nous nous étoufferons
si nous ne la crachons pas !

 

I'M RETCHING
ON THE DIRT

Musique : Shane Embury, Mitch Harris

I'm retching on the dirt,
it's earthiness coating my throat.

I'm wincing on
the bitterest pill.
I refuse to swallow.

I'm offered the warmth of a velvet glove,
an iron fist to some.

I'm treated like a scab.
A traitor to my kind.


I'm hounded by
white-right
might
that wants the country pure.
I'm incensed by those in awe
of " living amongst their own ".

Selective perfection
will cut their own throats !

I'm constantly
forcing the point,
but we're all retching
on dirt,
and we'll choke
if we don't spit it out !

 

 

 

SE PRIVER DE
LA SUPERCHERIE

Paroles : Shane Embury

Si longtemps nous avons partagé l'amitié,
Pensais-je (mais imprudemment).

Finalement, tu en es arrivé
à ce que je savais que tu étais,
depuis toujours.

Lâche,
tu prétends être
ce que tu n'es pas d'après moi,
et tout autour de moi.

Hypocrite et si égocentrique.

Ca marche dans les deux sens,
mais tu ne peux sentir
les obsessions t'aveuglant.

Tu abuse,
et qu'avons nous en retour ?

Ma dernière chance de me repentir,
c'est ta dernière chance.
Nous nous priverons de ta supercherie.

Après tout, tu as fait tes preuves.
Tant de choses méchamment absurdes.

Je ne peux te faire confiance
et ne le ferai jamais.
Encore un ami désillusionné.

 

FASTING
ON DECEPTION

Musique : Jesse Pintado

So long we shared friendship,
I thought (but misguided).

Finally, you came then,
what I knew you were,
all along.

Spineless,
you pretend to be
what you're not to me,
and all around me.

Two faced and so self-centred.

It works both ways,
but you can't feel
your obsessions blinding you.

You abuse,
and for what do we get in return ?

My last chance to repent,
it's your last chance.
We'll fast on your deception.

After all, you've proved yourself.
So many things maliciously absurd.

I cannot trust you
and I never will.
Still a disillusioned friends.

 

 

 

JETABLE
Paroles : Barney Greenway

J'ai fait glissé le nœud coulant,
les fers sont brisés.
La fixation de ma maturité
brille plus.

Tout est misé
et que tout ceci aille au diable,
avec la tête tenue plus haute (que toi).

Je suis l'homme
qui avait l'habitude de faire attention.
Qui étais-je alors ?

Si interrogateur tout en étant prévoyant.
Maintenant je préfère savourer le goût
de l'idée de la routine.

Hors du coup avec l'ancien régime,
dans le coup avec le nouveau.
J'ai vendu mon âme au rêve robotisé.

Briser des pommes de discorde.

Je ne suis qu'une enveloppe vide
dont l'intégrité a été évidée.
Un sourire peint,
un œil de verre hautain
qui ne peut pleurer.

Touche moi,
Je suis insensible
aux mérites de l'amour (véritable).
Je me suis reculé du bord
quand les autres se sont éclipsés.

Et tout ça parce que
la société m'a dit de le faire.

 

THROWAWAY
Musique : Jesse Pintado

I've slipped the noose,
the shackles are off.
My maturity fixation
outshines.

It's go for broke
and fuck it all,
with head held higher (than thou).

I am the man
that used to care.
Who was I then ?

So quizzical with foresight.
Now I've favoured to savour the flavour
of nine - to - five intuition.

Out with the old,
in with the new regime.
I sold my soul to the robotised dream.

Breaking bones of contention.

I'm just an empty shell
with integrity scooped out.
A painted smile,
a glass-eyed high on two
that can't cry.

Touch me,
I'm cold to
the merits of (real) love.
I stepped back from the edge
when others slipped off.

And all because
society told me to.

 

 

NB : Les paroles inscrites en italique figurant sur More Than Meets The Eye, Primed Time, Armaggedon Times 7, Retching on the dirt et Throwaway sont inscrites sur le livret CD mais pas sur la pochette du vinyle. Elles ne sont pas chantées. Bizarre, non ? D'habitude, c'est le contraire qui se produit... Peut être que ND a transmis à la maison de disque les paroles d'origine avec ces passages chantés puis les chansons ont évolué et ces passages ont disparu. C'est l'explication la plus plausible qui me vienne à l'esprit.


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