Napalm Death sont des
vendus,
ils jouent de la pop music désormais...
NB : Ces commentaires furent écrits après "Words...", ils datent donc de la période 'expérimentale' de ND mais je considère qu'ils sont toujours valables.
Introduction :
Ah, la vieille rengaine ! Ca fait des lustres qu'on
entend ça et ce n'est malheureusement pas prêt de s'arrêter. Et oui, les Napalm Death
ont été traités de vendus au moins autant que les 2B3 et les Spice Girls réunis. Ce
phénomène s'est produit à tout moment de leur carrière, il a été perpétré par le
public HxCx / punk, puis par le public death metal. Et ne rigolez pas, l'expression
"ils jouent de la pop music" ne vient pas de moi mais du chanteur de Malevolent
Creation !
Là aussi, je tique - car :
1. Ca n'affecte pas la motivation du groupe (ils y sont
habitués depuis le temps) mais ils ont connu beaucoup de problèmes dans le passé à
cause de ça. Il suffit d'examiner les paroles de "Greed Killing" : how
much more can we give ? how much more can we take ? (c'est à dire "Combien de temps
pourrons-nous tenir ?).
2. Ce point de vue est faux. Alors, autant le dénoncer.
Petit rappel sur le terme de "vendu" :
Mais d'abord, qu'est-ce qu'on désigne par
"vendu" ? Pour moi, c'est quelqu'un / un groupe qui écrit de la musique qu'il
ne ressent pas réellement et ce, uniquement dans le but d'atteindre une reconnaissance
majeure. Cette définition peut varier suivant les personnes. Certains ont pour réflexe
de classer tout groupe qui a du succès parmi les "vendus". A ce titre, le cas
Metallica est exemplaire. Voici un groupe qui a atteint une reconnaissance majeure alors
qu'ils jouent une musique heavy. Lors de leur tournant artistique au début de la
dernière décennie, lorsqu'ils ont ralenti leurs tempos et simplifié leurs morceaux, ils
ont suscité plus de polémique qu'il n'y en avait jamais eu. Cela montre bien la
variété des opinions... Personnellement, j'ai mis du temps à le comprendre, mais je
pense que les mecs de Metallica ne sont pas des vendus. Ils se sont désinhibés du carcan
métal et ne ressentent plus le besoin de prouver quoi que ce soit, ils jouent ce qu'ils
aiment sans que quiconque ne vienne infléchir leur décisions. En ce sens, ce ne sont pas
des vendus.
Revenons à Napalm Death. Je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi je pense que
ce ne sont pas des vendus. J'ajouterai même, en étant tout à fait sincère, qu'ils
forment un des groupes les plus intègres que je connaisse tout courant musical confondu.
Peut-on essayer de comprendre ce qui génère cette
opinion ?
Je pense que les trois causes majeures sont les
suivantes :
Premièrement, je pense que les gens sont victimes d'un
phénomène de nostalgie. Il est vrai qu'à la fin des
années 80, toute la scène grindcore était en effervescence et les possibilités
semblaient infinies. Au travers des ND, Carcass, Bolt Thrower et consorts, les fans
découvraient une nouvelle manière de concevoir la musique, quelque chose de foudroyant
et franchement rapide. A ce titre, on peut dire que certains (dont moi-même) l'ont vécu
comme une sorte de révolution, aussi bien musicale qu'idéologique. Mais, les années
passant, chaque groupe a fait son chemin, certains sont morts (Carcass), d'autres sont en
veilleuse (Bolt Thrower) et la scène s'est désagrégée. Pour ceux qui ont
particulièrement apprécié ce mouvement, la déception est rude (une fois de plus, j'en
fais partie) et on est parfois tenté de se replonger dans le passé au dépens du
présent. Et c'est là que ça craint... Je ne veux pas dire qu'il faut oublier ce qui
s'est passé, bien au contraire - personnellement, je ne ferai jamais une croix sur les
groupes que j'écoutais il y a dix ans ; d'ailleurs, pourquoi le ferais-je ? - je dis
qu'il ne faut pas se laisser piégé par le passé et essayer de considérer les choses
avec lucidité. A cet égard, la question à poser est la suivante : est-ce que Napalm
Death a perdu de son intensité de nos jours ? Personnellement, je pense que non.
Deuxièmement, Napalm Death est issu de la scène underground
où les comportements sont parfois absurdes. Ce qu'il y a de
génial dans l'underground, c'est que ce n'est pas un milieu basé sur le fric ; ses
acteurs, qu'ils soient promoteurs de concerts, animateurs de radios ou éditeurs de
fanzines (ou tout simplement "fans actifs") sont des passionnées, ils font
bouger les choses et aident les nouveaux talents de demain à se révéler au grand jour.
Mais, comme son nom l'indique, c'est un réseau quasi souterrain et il faut faire l'effort
d'y rentrer ; c'est donc quelque chose d'un peu élitiste. Et le corollaire de cela, c'est
que dés qu'un groupe commence à vendre des disques, son intégrité est remise en cause.
Or les deux phénomènes n'ont rien à voir : le groupe peut garder la même ligne
directrice et convaincre le public avec sa musique. Dans ce cas-là, c'est le public qui
fait l'effort d'aller vers le groupe et non le contraire. Cette popularité peut dépendre
de plein de facteurs, parfois il suffit juste d'être au bon endroit au bon moment. Ce qui
est clair, c'est que les choses ont plutôt bien tourné pour Napalm Death. Dés le
début, ils ont vendu des dizaines de milliers d'albums et ont du envisager les choses
sous un autre angle : par exemple, finis les concerts sporadiques dans les squats paumés,
il fallait désormais bâtir des tournées mondiales. C'est là que se pose la question
essentielle, par ailleurs point d'achoppement entre les puristes de la scène underground
et les supporters de Napalm, qui est : "Comment réagir face à ce succès ?".
Est-ce qu'on doit répondre à la demande et accepter que les choses prennent de l'ampleur
(quitte à ce que ça devienne une occupation à plein temps, un peu comme un job, et par
conséquent que les contraintes augmentent) ou est-ce que, au contraire, on doit tout
faire pour limiter l'engouement du public et pouvoir garder ses petites habitudes ? Les
philosophies diffèrent sur la gestion de la carrière d'un groupe. Je prendrais comme
exemple Agathocles, un groupe de grind belge qui existe depuis mi-80 et sort
régulièrement des singles dans le plus pur style grindcore. Ils jouent donc sensiblement
la même musique qu'à leurs débuts, à d'infimes détails près. A côté de ça, leur
popularité est très relative et on ne peut pas dire qu'ils soient connus du grand
public. Je suis sûr qu'ils se font plaisir et qu'ils font plaisir à leur noyau de fans
mais ces ambitions ne sont pas à la hauteur de celles de Napalm Death. Eux ont choisi de
laisser une marque indélébile dans la musique contemporaine, même si pour cela ils
doivent vivre des moments douloureux (tensions internes, tournées éprouvantes...).
Forcément, dans ces cas-là, on est obligé de composer un peu plus. Le business musical
a ses propres règles et il faut savoir les utiliser pour pouvoir imposer sa vision. Mais
est-on un vendu parce qu'on profite de cette opportunité ? Bien sûr que non. Ceux qui
disent le contraire sont souvent motivés par la jalousie. En fait, ils aimeraient pouvoir
bénéficier des mêmes opportunités !
Troisièmement, et c'est la cause la plus importante, Napalm
Death a été victime d'un étiquetage restrictif par rapport à son potentiel créatif, d'où un décalage entre la vision du public et la réalité des choses
au sein du groupe. Je m'explique : ND a commencé en jouant d'une façon basique et
brutale, en cherchant à produire la musique la plus agressive qui soit. Après quelques
années de rodage, ils y sont parvenus et le monde entier a découvert ce combo de
Birmingham via son premier album, "Scum". Cela représentait un tel
changement, comme je le disais précédemment, que ND avait déjà acquis une identité
ferme sur la scène musicale. Dans ces cas-là, on a tendance à penser qu'on a fait le
tour du groupe, qu'on en a saisi "la substantifique moelle". Ces réactions
étaient amplifiées par le fait que "Scum" est un album totalement
extrême et qu'il renfermait des morceaux très courts, notamment "You
Suffer" qui dure moins d'une seconde ! A l'époque, c'était une innovation
absolue. Mais les gens ont cru que Napalm se résumait uniquement à ça et n'ont pas
réalisé que de telles compos avaient été écrites dans le but de briser le conformisme
ambiant. Et on touche bien là au fond du problème, car en fait ND n'a jamais cherché à
obtenir ce statut de "groupe le plus extrême du monde", c'est la presse et les
fans qui ont imposé cette image. Le but du groupe est de briser les barrières de la
norme (quitte à devoir jouer très brutalement à une époque où des merdes comme Poison
saturaient le marché), pas de suivre les sentiers battus. Et une fois que les choses sont
accomplies, rien ne sert de les refaire indéfiniment. C'est la raison pour laquelle les
mecs de ND ont toujours cherché à se fixer de nouveaux challenges et à faire progresser
le groupe. Lorsqu'on voit les choses de cette façon, on comprend mieux l'évolution du
groupe et on est à même de réviser son jugement. Dites vous bien que le Napalm Death
que vous avez connu sur "Scum" ou sur "Harmony
Corruption" était un instantané, une photo du groupe à un moment donné. ND
est un organisme en perpétuel évolution et cette absence de stagnation n'a rien à voir
avec le fait de se vendre. L'identité du groupe est toujours perceptible, c'est là
l'essentiel. Ils sont honnêtes envers eux-mêmes et donnent libre cours à leurs
aspirations artistiques. Mais allez faire comprendre ça au type qui ne jure que par
"Scum" ou "FETO"...
Qu'est-ce qui démontre que les mecs de ND ne sont
pas vendus ?
Lorsqu'on connaît le groupe de Birmingham d'un peu
plus près, on s'aperçoit tout de suite que ce ne sont pas des putains de vendus. Je
développerai cette partie en quatre points :
1. Leur relation par rapport à l'argent :
a) Ils ont vendu plus d'un
millions de disques à travers le monde mais ils sont loin d'en avoir vu les bénéfices.
Comment s'est comporté Earache ? Difficile à savoir... Le label a misé plus d'argent
sur Napalm que sur les autres groupes puisque c'est eux qui vendaient le plus. Mais leur
support a baissé sensiblement avec le temps. Parce qu'ils sont mondialement connus, on
s'imagine qu'ils ont du pognon à gogo, mais la vérité est loin de là. Vers la fin de
leur contrat avec Earache, ils bénéficiaient de faibles budgets les amenant à tourner
dans des conditions inconfortables. Sans parler du quotidien : ils n'avaient même pas une
thune pour assurer leurs dépenses courantes, c'est à dire payer les factures de
téléphone et d'électricité. Beaucoup de gens (moi y compris) choisissent la sécurité
en ayant un boulot fixe et ça leur permet de ne pas trop s'inquiéter sur la tournure des
événements. Quand la musique est votre seule source de revenu et que vous galérez, les
choses sont autrement plus difficiles. Combien de groupes ont jeté l'éponge car ils ne
s'en sortaient pas ? Ce qui est sûr, c'est que les mecs de Napalm ont traversé des
moments extrêmement durs et pourtant ils ont su garder la foi.
b) De toute façon, ils ne
sont pas cupides et ne demandent pas des cachets énormes pour leurs concerts, d'ailleurs
ça leur arrive même de jouer gratos : l'essentiel est qu'on leur paye les frais de
déplacement. La politique du groupe est de jouer dans le maximum d'endroits tant qu'ils
sont payés pour venir. Et je voudrais bien savoir combien de groupes internationaux ayant
une popularité égale font la même chose. D'après vous ? A mon avis, y'en a pas des
masses.
2. Leur pugnacité et la foi profonde en leur musique :
a) Les musiciens actuels font tout de même partie de ND
depuis plus de dix ans et ils ont du faire face à tout un tas de merdes : les critiques
incessantes du public, les tensions internes - qui ont mené au split entre Barney et le
groupe, avec toutes les conséquences néfastes que cela a entraîné - le manque de
soutien de leur label et la disparition subite de leur manager. Qui peut dire que les mecs
de ND sont des vendus après ça ? Je n'aurai pas pu accomplir le dixième de ce qu'ils
ont fait, et ce constat s'adresse également aux détracteurs qui parlent sans
réfléchir.
b) En outre, la musique a évolué mais beaucoup d'éléments originels ont été conservés. Combien de grands groupes avec une longévité similaire ont gardé la même ligne de conduite ? Je serai curieux que vous puissiez m'en citer ne serait-ce qu'un seul autre... La musique reste donc super heavy, bien plus que 90 % de ce qui sort. Imaginez-vous un seul instant Napalm Death passer à la radio ou à la télé ? Et même si vous n'aviez pas trop apprécié des albums comme "Diatribes" ou "Inside The Torn Apart", il suffisait d'aller les voir en concert pour qu'ils vous déchirent la tête. Leur son est très spécifique, en tout cas monstrueux. Il assomme littéralement la foule et en plus les musiciens dégagent une énergie impressionnante. La flamme est toujours là...
c) Enfin, on peut essayer de
considérer les choses sous l'optique purement mercantile qui sied si bien à ceux qu'on
désigne sous le terme de vendu. Prenons les ventes de disques : Napalm a toujours vendu
régulièrement mais "Harmony Corruption" se détache du lot et c'est
leur plus gros succès. Si c'étaient vraiment des vendus, ne croyez-vous pas qu'ils se
cantonneraient à sortir des LP's dans la veine de cet album pour répondre aux attentes
du plus grand nombre de fans ? Au lieu de ça, ils prennent des risques, ils sortent des
albums contenant de nouvelles choses, ils font reculer les limites et établissent les
standards pour que les autres groupes, souvent ceux qui critiquent, puissent s'aligner
dessus. Et si ça marche moins bien commercialement parlant, ce n'est pas bien grave. Pour
moi, c'est la preuve indubitable qu'ils sont intègres à 100 %.
3. Leur comportement à l'égard de l'underground et des fans
:
a) l'undergournd : Ils n'ont jamais fermé la porte au milieu
underground et donnent toujours autant d'interviews à des fanzines et des radios locales.
Tous les musiciens de Napalm sont issus de ce milieu et même s'ils sont irrités par les
critiques des personnes qui les traitent de vendus, il ne leur viendrait pas à l'idée de
couper les ponts car ce serait en quelque sorte faire acte de trahison. Ils savent donc
faire la part des choses et ne rejettent pas tout en bloc. Je sais que Carcass, sur la fin
de sa carrière, avait émis des critiques à l'encontre de la fermeture d'esprit des gens
de l'underground (scène dont ils étaient également issus). A côté de ça, ils ont
souvent donné des coups de pouce à d'autres groupes, soit en les emmenant en tournée
avec eux (DBh en 97 ou Nasum en 2000), soit en sortant des split singles (le plus récent
étant celui avec Coalesce), soit en leur filant des conseils personnels sur les pièges
à éviter dans l'industrie musicale. On se souviendra également du concours organisé à
l'époque de "Inside The Torn Apart" où un groupe non signé eut la
chance d'enregistrer une reprise de Napalm - qui figure sur le CD "Breed To
Breathe" - et ainsi se faire connaître aux yeux du monde entier.
b) les fans : Ils sont toujours restés très reconnaissants et très disponibles vis-à-vis d'eux. Pendant les concerts, ils traînent dans la salle, au bar, et n'hésitent aucunement à donner des dédicaces. Vous allez me dire que ce n'est pas çà qui prouve qu'ils n'ont pas chopé la grosse tête. Je peux vous dire, connaissant les musiciens, qu'ils signent des autographes plus pour répondre à l'attente des fans qui les soutiennent que parce qu'ils aiment ça. A vrai dire, ce n'est pas trop leur truc. Ils se considèrent plus comme des fans de musique comme vous et moi. La seule différence est qu'ils sont de l'autre côté de la barrière. Plus que cet aspect concernant les dédicaces, on est frappé par leur humilité lorsqu'on les rencontre. Vus leur parcours et leur contribution à la musique extrême des quinze dernières années, on serait tenté de les glorifier, de les mettre sur un piédestal. Ce n'est pas ce qu'ils recherchent. Au contraire, c'est un des côtés du rock-system qu'ils ont toujours combattu. Regardez les paroles de "Cock-rock alienation", "Mass appeal madness" ou "Exile", le message est très clair. Je citerai également cette interview parue dans Hard Rock Mag : "On ne se prend pas pour des gens extraordinaires...Ca permet de garder les pieds sur terre. J'imagine que certains kids pensent que parce qu'on est dans un magazine, ou que notre disque est en vente chez Virgin, qu'on est des putains de stars. Mais c'est faux... Je crois que tout le monde a besoin d'une vie normale" (Barney).
4. Le message qu'ils véhiculent au travers de leurs
textes :
S'il y a une seule chose à ajouter qui tendrait à prouver
que Napalm Death n'a pas vendu son âme, c'est bien le message qu'ils essaient de faire
passer via leurs textes. Et lorsqu'on les connaît, il n'y a plus aucun doute possible. En
effet, le groupe a de tout temps prêché des principes d'indépendance, il n'y a qu'à
examiner des chansons comme "Extremity Retained", "Mass Appeal
Madness", "Distorting The Medium", "Remain Nameless", "Greed
Killing", "Purist Realist", "Sceptic In Perspective"...
(depuis que "Enemy Of The Music Business" est sorti, cette tendance
s'est encore accélérée). Bref, il y en a sur tous les albums, c'est dire à quel point
le groupe rejette toute idée de compromission. Parallèlement à cela ils veulent
réaliser leurs ambitions et créer quelque chose d'original mais ces deux notions ne sont
pas incompatibles. Ils sont totalement maîtres de leur évolution, c'est cela qu'il faut
comprendre. Pour une étude approfondie des textes, je vous renvoie à la section
"Interprétations des paroles".
Toujours est-il que les personnes qui accusent de se vendre ont complètement tort... mais
il n'est pas trop tard pour s'en apercevoir !
Qu'est-ce qu'en pensent les mecs de Napalm Death ?
"Je connais des gens qui préfèrent le
matériel du début et d'autres qui préfèrent le changement. Au final, tu ne veux
décevoir personne mais tu fais ce que tu fais (...) Les mêmes personnes qui nous
critiquent parce que nous ne jouons pas aussi vite qu'avant nous critiqueraient
probablement si nous ne changions pas du tout. Tu ne peux vraiment pas satisfaire tout le
monde tout le temps" (Embury).
Quant à Mitch, il aime voir les gens déblatérer
à tour de bras, ça le fait marrer. Et on peut dire la même chose des autres membres :
tous sont assez fiers de provoquer la polémique. Pendant que d'autres critiquent, eux
continuent de tracer leur voie dans la musique extrême. Les opinions négatives pourront
abonder, cela n'affectera en rien leur volonté. Et dans 10 ou 15 ans, que retiendra t-on
? Les bombes au napalm qu'auront déversé ses fossoyeurs sonores...
Que ceux qui pensent encore que ND sont des vendus retournent dans leur tanière.