THE CODE IS RED... LONG LIVE THE CODE

INFOS GENERALES SUR LE DISQUE

TITRE : THE CODE IS RED... LONG LIVE THE CODE

NATURE : album

DATE DE SORTIE : 25 Avril 2005

LABEL : Century Media / CM 77587

TITRES / COMPOSITEURS / PAROLIERS / DUREE :
  1.Silence Is Deafening  (Embury / Greenway) 3:48
2.Right You Are  (Embury / Greenway) 0:52
3.Diplomatic Immunity  (Embury / Greenway) 1:45
4.The Code Is Red... Long Live The Code  (Harris / Greenway) 3:30
5.Climate Controllers  (Harris / Greenway) 3:06
6.Instruments Of Persuasion  (Harris / Greenway) 2:59
7.The Great And The Good  (Embury / Greenway) 4:10
8.Sold Short  (Harris / Greenway) 2:47
9.All Hail The Grey Dawn  (Embury / Greenway) 4:13
10.Vegetative State  (Harris / Greenway) 3:08
11.Pay For The Privilege Of Breathing  (Embury / Greenway) 1:46
12.Pledge Yourself To You  (Harris / Greenway) 3:14
13.Losers (bonus digipack)  (Harris / Greenway) 4:21
14.Striding Purposefully Backwards  (Harris / Greenway) 2:53
15.Morale  (Embury / Greenway) 4:44
16.Our Pain Is Their Power  (Embury, Harris, Russ Russell) 2:09
F
INFOS SUR LA PRODUCTION :
Enregistré du 21 septembre au 13 octobre 2004 aux Foel Studios, Pays de Galles, Angleterre
Produit et mixé par Russ Russell
Ingénieur du son : Russ Russell
'Gentiment assisté' par Dave Anderson
ND
LINE UP : Barney Greenway vocaux
Mitch Harris guitares / backing vocals
Shane Embury basse / backing vocals / guitare rythmique sur "Morale"
Danny Herrera batterie

POCHETTE : Mick Kenney

PHOTO : Paul Harries

INFORMATIONS DIVERSES :
1) Les formats d'édition :
La version digipack"The Code Is Red... Long Live The Code" est sorti en CD, en digipack et en vinyle. Le CD contient les 15 titres de base mais cette version ne semble pas trop répandue en Europe, où l'on trouve principalement le digipack. Le vinyle contient les mêmes titres mais il y a quelques différences avec l'édition CD. Tout d'abord, la pochette est de couleur noire et blanche et elle est dépliable, ce qui donne un chouette poster. Ensuite, le grammage du vinyle est supérieur à la moyenne (180 grammes). Cette édition est limitée à 1000 exemplaires numérotés à la main et les 50 premières contenaient aussi un sticker, un poster promo et un 'slipmat' à l'effigie de ND (logo chromosomique), c'est à dire un tapis en caoutchouc à poser sur sa platine vinyle (pour jouer au DJ !). Ce slipmat pouvait être acheté à l'unité mais il était limité, en tout, à 200 exemplaires. Le digipack, quant à lui, a un artwork beaucoup plus dépouillé mais très réussi : le logo ND est réfléchissant et on a l'impression qu'un autocollant aurait été collé sur la pochette. En plus, il y avait deux avantages majeurs sur cette édition : tout d'abord, un titre bonus qui, pour une fois, n'était pas placé à la fin de l'album (il était en 13eme position). Il s'agit de la chanson "Losers" et elle est vraiment excellente. Ensuite, il y avait un vidéo clip dirigé par Mitch Harris en personne - pour le compte d'une boîte de prod s'appelant Futuresquemedia (il s'agissait de la chanson "Morale" et elle était couplée à "Our Pain Is Their Power" - le clip est décrit sur cette page). Enfin, on peut noter que, comme d'habitude, l'édition CD japonaise est 'améliorée' : elle contient 17 titres c'est à dire les 15 de base plus deux bonus, "Crash The Pose" et "Losers". Le premier bonus est inséré entre "The Great And The Good" et "Sold Short" et c'est une reprise d'un groupe de hardcore japonais nommé Gauze qui a débuté dans les années 80 et qui semble encore actif (on a peu d'infos à leur sujet mais je sais qu'ils sont remerciés sur la pochette du split single Napalm / S.O.B.). La chanson est assez courte, elle fait une minute 30 secondes. Quant à "Losers", elle est placée à la même position que sur le digipack. Par contre, les mecs de la société d'impression ont encore fait une erreur concernant les paroles (et ce, dans toutes ces éditions) : "Climate Controllers" est incomplète (le dernier couplet lorsque Barney chante "Maybe, just maybe..." suivi du passage lent avec les voix démoniaques).

Voici quelques photos numériques :
  Digipack Vinyle Vinyle + slipmat CD européen CD japonais  
  Patchwork de plusieurs éditions  

2) La promotion
L'album a été enregistré longtemps avant sa sortie : vers septembre 2004, c'est à dire à la sortie de "Leaders Not Followers 2", leur album précédent !! Ces mecs ont toujours une longueur d'avance, j'adore ça ! De même, l'album a été annoncé dés octobre, soit presque six mois avant sa sortie et cette fois, Napalm Death, soutenu par Century Media, a bien préparé le terrain. De nouveaux titres étaient incorporés Tsunami Benefit singleà la set list lors des tournées automnales américaine et européenne de 2004 et, fait peu courant, deux concerts de présentation du nouvel album ont été organisés les 22 et 24 janvier 2005, respectivement à Bochum en Allemagne (consultez la chronique et la playlist) et à Londres. Napalm a joué une douzaine de nouveaux titres, soit quasiment tout l'album !! En plus, Jeff Walker était présent pour les backing vocals sur le morceau "
Pledge Yourself To You"; c'était donc un événement exceptionnel et les fans qui ont eu la chance d'assister à ces shows en garderont un vif souvenir. La date de sortie officielle de l'album (25 avril 2005) a été fixée très longtemps à l'avance et tous les media l'ont relayé dans la presse et sur Internet. Je pense que c'est la première fois qu'un disque de Napalm est aussi bien travaillé au niveau promotionnel. Century Media joue parfaitement son rôle et, pour l'instant, on ne peut que se réjouir de cette association. Enfin, une chanson avait été éditée 3 mois avant sur le "Tsunami Benefit CD single". Il s'agissait du morceau avec Jello Biafra, "The Great And The Good". Vous avez accès à toutes les infos en cliquant sur la pochette ou en suivant ce lien.

3) Musiciens
C'est le premier album enregistré sans le guitariste Jesse Pintado (c'était plus ou moins le cas des deux opus précédents mais il était quand même crédité sur les pochettes). Après une paire d'années durant lesquelles sa situation était en instance, la nouvelle est tombée en mars 2005 : Jesse ne fait officiellement plus partie de Napalm et, du coup, il a reformé Terrorizer ! Toutes les infos sur cette page. Par contre, l'absence de Jesse est contrecarrée par la présence de 3 invités de marque sur ce disque.
On se souvient que Jim Whitely avait été invité a jouer de la basse sur deux titres de l'album de reprises "Leaders Not Followers : Part 2" sorti en 2004. Et bien, cette fois-ci, ce sont carrément trois chanteurs qui s'incrustent et viennent poser des backing vocals sur trois chansons distinctes : dans l'ordre d'apparition, on trouve Jamey Jasta, le chanteur de Hatebreed, sur "Instruments Of Persuasion" et "Sold Short", Jello Biafra, l'ancien chanteur des Dead Kennedys et de Lard, sur "The Great And The Good" et Jeff Walker, l'ancien bassiste / chanteur de Carcass et Blackstar, sur "Pledge Yourself To You". Une telle initiative n'était pas arrivée depuis l'intervention en 1990 de John Tardy et de Glen Benton, respectivement chanteurs de Obituary et de Deicide, sur le morceau "Unfit Earth" de l'album "Harmony Corruption".


Artwork du livret intérieur :
Cliquez sur les images pour les faire apparaître à leur taille originale.

Motif n° 1Motif n° 2Motif n° 3Motif n° 4


MON ANALYSE DU DISQUE

INTRODUCTION :
"The Code Is Red... Long Live The Code" est le douzième album longue durée de Napalm Death (en fait, si l'on met de côté l'album de reprises "Leaders Not Followers Part 2", il s'agit du onzième album studio contenant uniquement des compos originales). "O
rder Of The Leech", leur précédent effort studio, était sorti fin 2002 et même si, entre-temps, on a eu droit à plusieurs produits de qualité (dans l'ordre, le DVD + CD live "Punishment In Capitals", la compile "Noise For Music's Sake" et l'album de reprises), cela faisait deux ans et demi que les fans attendaient de nouvelles compos. Il était temps que Napalm revienne nous hanter avec son art bruitiste ! Cette attente fut toutefois récompensée par la qualité de ce nouvel opus, qui affiche une efficacité sans faille tout en injectant quelques éléments rafraîchissants dans la formule.

EXPLICATION DU TITRE DE L'ALBUM :
Le titre signifie « Le code est rouge... longue vie au code » et il est tiré de la quatrième chanson. Barney s'expliquait en ces termes : "Le code rouge signifie que c’est une alerte majeure, et c’est en lien avec l’actualité. Sous ce prétexte d’alerte sécuritaire en raison de menaces terroristes réelles ou supposées, les gouvernements peuvent s’en prendre aux libertés, d’expression notamment. Comme aux Etats-Unis, où tu peux être arrêté simplement parce qu’on te soupçonne, sans preuve, d’être un terroriste". Effectivement, le monde entier semble être plongé dans un état d'urgence permanent depuis les récents attentats terroristes (l'attentat du 11 septembre 2001 à New York, celui du 11 mars 2004 à Madrid, la tentative de détournement d'avion par Richard Reid...). Et il est clair que les gouvernements profitent de cette situation en instaurant l'alerte rouge et en laissant les populations dans la peur - histoire de pouvoir réaliser leurs plans sans contestation. Ca fait penser au film "Farenheit 9/11" de Michael Moore qui révèle les vrais motivations de l'administration Bush. En tout cas, ça fait peur de voir à quel point nous ne sommes que des pions dans les mains des puissants.

INTERPRETATION DE LA POCHETTE :
La pochette est l’œuvre de Mick Kenney. Il a déjà travaillé avec  ND sur leurs récents albums et on constate une certaine ressemblance avec la pochette de "Order Of The Leech". On trouve une certaine uniformité dans les couleurs avec une dominante de brun et de rouge. Trois foetus se tiennent au premier plan avec la devise "Hear nothing, say nothing, see nothing" (référence au classique de Discharge ?), 2 visages humains (retour des collages dans le style "Mass Appeal Madness" et "Utopia Banished") et à l'arrière plan des crânes et des scènes de guerre et de destruction, deux gigantesques explosions de chaque côté et le logo chromosomique, toujours de taille impressionnante, au milieu. La signification qu'on peut tirer de tout ça ? La guerre n'engendre que la mort (les crânes) et la destruction (des paysages d'horreur et de désolation), c'est un cycle sans fin qui se perpétue de générations en générations (le foetus est plongé au coeur de ce chaos), les visages sont froids et inexpressifs (collages) car la guerre, pas sur le terrain mais au niveau administratif, est impersonnelle. On peut aussi noter que, concernant le titre, c'est la même police de caractères qui avait été employée pour "Order Of The Leech".

LIVRET INTERIEUR DU CD :
Les photos de groupe sont visualisables sur ces pages :  Photos 1 & 2    Photo 3    Photo 4
Remerciements : à part leurs familles et certaines personnes qui travaillent avec eux depuis longtemps, on peut noter que Barney remercie "les auditeurs qui gardent la foi", Shane souhaite à Jesse ses meilleurs voeux dans sa "quête de découverte" et Danny remercie tous les fans du monde entier. L'album est dédié à John Peel (1939 - 2004) et Mieszko Talarczyk (1974 - 2004). "Un ami. Une source d'inspiration". Pour ceux qui ne seraient pas au courant, le premier a été animateur d'une radio sur la BBC pendant 40 ans et on lui doit les fameuses Peel Sessions. Quant au second, il était chanteur dans Nasum et, accessoirement, producteur au Soundlab studios. Deux pointures de la musique indépendante, trop tôt disparus. Les boules...

ANALYSE DU CONTENU MUSICAL :
1) dans l'ensemble :
L'album contient 15 titres dont 2 chansons dépressives pour clôturer l'album (c'est un peu le même schéma que "Utopia Banished"). Il faut noter que tout a été enregistré suivant l'ordre du tracklisting, et ce en 2 journées consécutives !!
 Barney s'est chargé de tous les textes ; c'est d'ailleurs la première fois que cela arrive car, généralement, Shane met toujours sa graine dans le processus (après tout Napalm est son 'bébé', sa créature). Mitch et Shane se répartissent les compos équitablement : dans l'édition CD normale (15 titres), ils en écrivent 7 chacun et co-écrivent avec le producteur Russ Russell le titre final de l'album, "Our pain Is Their Power", qui est une outro dans un style indus dissonant et répétitif. On se souvient que Russ avait déjà participé au second LP de Meathook Seed, "B.I.B.L.E.", où il assurait les pouvoirs mystiques (!) - en fait, les arrangements, samplers et autres sons électroniques. Par contre, si on considère l'édition digipack, Mitch écrit 8 chansons contre 7 pour Shane - et, là aussi, c'est la première fois qu'il a la prédominance à ce niveau ! Comme d'habitude, la contribution de Danny se limite aux arrangements et c'est déjà pas mal vu le niveau technique déployé !

Globalement, c'est un excellent album avec plein de plans speed et des nouveautés au niveau rythmique mais surtout au niveau des vocaux : les invités amènent une autre coloration et Shane et Mitch secondent parfaitement Barney, notamment sur "Instruments Of Persuasion", "Sold Short" et "Pay For The Privilege Of Breathing". Mais Barney n'en aurait presque pas besoin tellement sa performance est phénoménale tout au long du LP. Cette fois-ci, il a chanté avec un micro qu'il tenait à la main, ce qui lui permettait de se courber sur certains passages et de mieux faire ressortir sa voix. Musicalement, tous les titres ont une vraie personnalité et se distinguent bien les unes des autres. ND ne se prend pas la tête à formater ses morceaux et les schémas peuvent être très différents : chansons courtes ou longues, ultra rapides, massives ou lentes... peu importe. Les compos jouent aux montagnes russes et, une fois de plus, Napalm prouve tout son talent en termes de dynamique. Le son est électrique à mort et on a la sensation d'avoir des crises d'épilepsie chaque 30 secondes. La production est bien meilleure que sur les disques précédents : les guitares se détachent bien de l'ensemble, la batterie sonne plus live, plus naturelle (par rapport à "Order Of The Leech") et Danny insuffle plus de feeling dans son jeu. Tous les instruments, voix comprise, sont mixés équitablement. "The Code Is Red..." est globalement moins massif et plus varié que "Order Of The Leech" tout en étant, par certains côtés, plus extrême. Et les vocaux n'ont jamais été aussi puissants et accrocheurs... Un LP définitivement bourré de qualités !

2) chanson par chanson :
Une analyse de chaque chanson est disponible sur cette page. Comme ça prenait pas mal de place, je l'ai mis sur une page à part. Si vous ne connaissez pas encore l'album, ça pourra vous donner une vision un peu plus précise de ce qu'il contient.

MES CHANSONS PREFEREES :
* Striding Purposefully Backwards

* Sold Short
* Silence Is Defeaning
* Climate Controllers
* The Great And The Good
* All Hail The Grey Dawn
* Morale
* Right You Are
Bon, je m'arrête là... je vais quand même pas les citer toutes !

CHANSON AYANT DONNE LIEU A UN CLIP VIDEO :
* Morale couplée à Our Pain Is Their Power - uniquement sur le digipack
Napalm travaille actuellement sur la réalisation du vidéo clip de "Silence Is Defeaning", un titre un peu plus conventionnel. C'est la première fois que le groupe sort plusieurs home videos pour la promotion de son nouvel LP et c'est révélateur sur le soutien de Century Media. C'est cool... On verra ce que donne le clip - ce qui est sûr, c'est que cette chanson déchire ! A suivre...

CHANSONS JOUEES EN CONCERT :
* Silence Is Defeaning
* The Code Is Red
Ces 2 titres font partie de la set list depuis automne 2004. ND les a jouées sur sa tournée américaine en compagnie de Cannibal Corpse, Kataklysm et Macabre puis sur sa tournée européenne en compagnie de Marduk, Finntroll et Vader. Lors du concert de présentation de l'album le 24 janvier 2005 à Londres, Napalm a interprété 13 titres sur 15 (sauf "Morale" et "Our Pain Is Their Power" furent laissées de côté). Cool pour ceux qui y étaient ! Lors des tournées à venir, ND devrait jouer au moins 5 ou 6 extraits de ce nouvel album (c'est souvent celles situées au début du tracklisting qui sont sélectionnées).

ACCUEIL AUPRES DES MEDIA :
Il a été dithyrambique ; l'album a obtenu la note moyenne de 8,5/10, ce qui le classe parmi les meilleurs albums du mois - et de l'année (à chacun de voir mais pour moi, c'est déjà tout vu). Voici quelques extraits de chroniques :

"Comment un groupe peut-il toujours être excellent à ce point ? A chaque nouvel album depuis "Enemy Of The Music Business", il ne fait que nous sortir un nouveau "Reign In Blood" !" - webzine Noiseweb (9/10)
"Une force pure et brutale qui vous assaille sans cesse, le tout joué à toute vitesse (...) comme si on subissait une overdose de caféine et de crises incontrôlables" - webzine Blabbermouth (8/10)
"De retour avec une bombe atomique (...) un des meilleurs disques jamais sorti par les icônes de Birmingham" - webzine Gryphonmetal (10/10)
"Après 24 années passées à nous détruire les conduits auditifs, Napalm Death n’a plus rien à prouver mais encore quelque chose à dire" - Metallian (4/6)
"Napalm Death est décidément en pleine forme (...) Fraîcheur et punch se dégagent de cet LP, qui prouve une nouvelle fois que les rois du grind savent évoluer et vivre avec leur temps" - Rock Hard (8,5/10)

Toutes les chroniques de disques sont visualisables sur cette page.

EXTRAITS SONORES :
A partir du mois de mai 2005, vous pouvez vous faire une idée du contenu de l'album grâce au Radio Blog de la section Sons. 10 titres sont disponibles en écoute directe. J'espère que vous foncerez acheter une copie après ça !

OU ACHETER L'ALBUM ?
* Nuclear Blast : la version vinyle, CD et digipack limité avec vidéo + titre bonus - tout à 13,99 euros !
* Adipocere & Holy Records
* Fnac & Virgin
* Chez tous les bons disquaires !
L'album est sorti à la date prévue et il semble disponible partout (ce qui est loin d'avoir été toujours le cas). C'est bon signe...

CONCLUSION :
"The Code Is Red" est un album fantastique qui ravive la flamme grind de Napalm Death et amène plein de petites innovations. L'optique générale est sacrément bourrin et tous les auditeurs à la recherche de puissance et de colère devraient en avoir pour leur argent. Je pense que c'est un album qui a le potentiel pour intéresser de nouveaux fans. Les die hard fans de ND ne seront pas déçus, j'en mets ma main à couper ! Ceux qui n'avaient pas trop déliré sur "Order Of The Leech" devraient apprécier davantage ce LP. Quant à ceux qui n'aimaient pas du tout la formule, on peut gager que cette nouvelle offrande ne les fera pas changer d'avis. Néanmoins, on leur conseillera d'écouter les titres où ND repousse les limites et agrandit son domaine musical tels que "The Great And The Good" ou "Morale". Enfin, on peut clôturer ce chapitre en disant que ND a déjà en tête des plans pour un autre album et que le volume 3 de "Leaders not Followers" est dans les esprits. Le futur du groupe à moyen terme semble définitivement radieux !

« The Code Is Red... Long Live The Code,
Lighting the way to a panic mode »


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